J’adore le 3 juin !

 
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J’adore le 3 juin parce que … c’est mon anniversaire 😊 !!!

Franchement, ce n’est pas (seulement !) pour les cadeaux que j’aime tant cette date.

Bon, je ne cache pas une certaine excitation devant les surprises, mais mon enthousiasme est surtout exacerbé par plusieurs choses :

1)    d’abord, j’ai la faiblesse de croire que c’est un jour où tout sera mis en œuvre pour préserver une atmosphère de douceur autour de moi, pour reléguer les stress et autres contrariétés au lendemain, pour rendre chaque chose entreprise facile et légère, etc. J’en conviens, cette posture relève un tantinet de la pensée magique, mais … je vous promets que ça peut marcher. Enfin … en partie !!!

2)    c’est aussi bien sûr un magnifique prétexte pour faire la fête avec les gens que l’on aime. Et moi, j’adore tous les prétextes qui me permettent de rassembler du monde autour d’une bonne margarita (« ma » spécialité absolue depuis mon séjour professionnel à Washington DC in the early 90ies !). Ce que j’aime le plus au monde étant de faire se rencontrer des personnes qui ne se seraient jamais croisées par ailleurs. Faire se côtoyer des personnalités, des métiers, des milieux, des croyances, des générations, etc. qui ne se seraient probablement pas rassemblées autrement.

On retrouve ici le lien avec mon métier et ma passion pour les rencontres, en tant que « passeuse », « intermédiaire », « instigatrice », « trait d’union », etc. Il n’y a pas de hasard !

Bon … cette année, rien de fancy, mais … je me rattraperai !

3)    enfin, j’ai la chance de voir la vie à travers un prisme plutôt positif, et de me considérer comme ultra privilégiée d’être née où je suis née, et qu’il m’ait été donné la chance de faire des études, de m’ouvrir sur le monde, de rencontrer tant de gens différents, d’entreprendre, de construire tant de choses, etc.

Quelle chance d’être ici et maintenant, en bonne santé, entourée, et toujours avec un grand appétit d’avenir.

À 53 ans !

Ah !!! L’âge !

Dans mon métier, l’âge n’est pas anodin. Il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un ne me demande mon avis sur l’impact de son âge sur une éventuelle employabilité….

Cette interrogation est légitime. Nous sommes en France et faisons face à deux phénomènes : 1) notre rapport au travail – qui prend une place majeure dans nos quotidiens - est complexe, entre immenses attentes – de reconnaissances, de gratifications, d’épanouissements, etc. – et anxiété – d’être à la juste place, d’être à la hauteur, de le perdre, … - 2) dans les économies occidentales / libérales et aussi à la faveur des révolutions digitales, les tranches d’âges les plus valorisées actuellement se situent plutôt entre 28 et 40 ans ! Les fameux « 5 / 15 ans d’expérience lus dans les annonces 😉.

J’ai une bonne nouvelle : dépasser 40 ans est la meilleure chose qui puisse arriver à quiconque ! Je souhaite à tous de dépasser les 40 ans, puis les 50 ans, les 60 ans, puis d’aller le plus loin possible, dans les meilleures conditions possibles !

Comment, alors, peut-on accompagner ces questionnements professionnels récurrents autour de « on ne va pas se mentir, j’ai dépassé 45 / 50 ans : le marché de l’emploi ne m’attend pas » ?

En tant que professionnelle du recrutement, mon conseil est avant tout de ne pas en faire vous-même un sujet. Votre âge est votre âge. Et encore une fois, c’est plutôt une bonne nouvelle. Sans compter que c’est bien le seul sujet sur lequel nous sommes tous égales et égaux : le temps passe à la même vitesse pour tout le monde. Pas de la même façon, mais … c’est un autre sujet.

Bref, le temps qui a passé est là, et il a servi à construire qui vous êtes aujourd’hui en tant que professionnel.le et en tant que personne. Il a permis vos réalisations, contributions et autres impacts sur les projets que vous avez menés, dans les environnements que vous avez traversés.

Tous ces jours, toutes ces années qui conduisent à l’âge que vous avez aujourd’hui sont de la valeur ajoutée brute : ne l’oubliez jamais !

Ne vous excusez pas d’avoir l’âge que vous avez, ne tentez pas de le dissimuler, ne conduisez pas vous-même votre interlocuteur à vous pousser à vous justifier autour d’un sujet qui ne devrait pas en être un !

Oubliez-les « je ne suis pas jeune sur le papier, mais je le suis dans ma tête », « tartes à la crème » sympathiques, mais qui n’apportent pas grand-chose dans le cadre d’un échange professionnel. N’abusez pas non plus des « ma séniorité peut vous apporter beaucoup de choses ».

Allié ou « boulet », en fonction des circonstances, votre âge, et le nombre d’années d’expérience qui va avec, ne peut pas être changé : assumez-le. Avec légèreté, humour, force et aplomb !

Souhaitez à vos interlocuteurs qu’ils arrivent, eux aussi, à votre âge, avec la même joie, le même engouement, la même énergie à la perspective de, une fois encore, vous remettre en question : prendre un nouveau job, relever un nouveau challenge, s’intégrer dans une nouvelle culture, etc.

Oui, et c’est aussi « tarte à la crème », mais cela mérite d’être dit, il y a de la place sur le marché du travail pour les plus de 45, 50, 55 ans, et plus ! Oui, votre expérience est précieuse, et pas seulement dans un équilibre des forces et des talents avec la « gen Y » !

Oui, votre maturité, capacité à prendre du recul, associée à votre solide réseau, peut faire gagner du temps, faire mouche plus rapidement et / ou de façon plus pertinente.

Les « séniors » seront toujours présents au sein de nos économies, jouant des rôles majeurs, face à des enjeux de plus en plus complexes et excitants !

Donc, l’âge ? Même pas peur !

Pour paraphraser Coco Chanel qui disait :

« à 50 ans, on n’est plus jeune, mais on peut toujours être irrésistible » ;

« à 50 ans, on n’est plus jeune, mais ont peut toujours être l’atout maître d’une organisation et de son business model ».

Vivement l’an prochain 😉 !